E : comme la cité idéale est bâtie par des dieux dans un savant mélange de cercles concentriques liés autour de l'unique grain de sagesse perdu au coin du nombril de l'humain et de sa femme siamoise par le sexe comme par leurs intenses ignorances dans le domaine des larmes et dans le sang qui heurte du poignard les tombes et les miroirs tendus sous les cloisons flegmatiques du corps couché à même le sol de pierre battue par le pas des charrues tirées par des chevaux moteurs à peine précipités sur des voies ombragées et bercées d'un vent calme comme l'histoire est celle qu'on veut de la respiration tactile de l'enfant encore né qui caresse le fluide du confort à la pointe de ses frêles épaules et écoute les secondes tombées des nuages à l'avenirs qui frappent le temps à rebours comme le fait aux carreaux des horloges instinctives du forgeron exténué à son travail éternel par le tourment de ses cheveux dressés en antennes prolongées de songes ordinaires baignés d'amour mensongers comme la dictée formelle de l'indélébile mémoire exhale une aurore meilleure au sein de sa vertu dont le venin maintient le destin bâillonné comme une passion prisonnière d'une cage en os aux barreaux thoraciques oppressés de poussée par le martèlement pulmonaire qu'assourdit le tumulte d'un cyclone de cellules sous le joug implacable d'une sentinelle avide