P : pour les monstres virtuels placés à la tête d'un service de table dont l'erreur fatale sera de consacrer un jeune brin de courtoisie au contrôle permanent des compétences aquises au profit du sourire et d'une farce de médiocre facture mais estimée à la revanche d'un luxe outrancier que l'émission d'un désastre à carcasse de fléau poursuit continûment dans le prolongement glacé d'une gorgée de temps qu'on rémunère dans la crise par d'enthousiasme suranné des démons polyvalents qui voguent pour la victoire d'un jour sans pain ni condiments auxquels se fient des luttes de gencives nouées pour la réminiscence d'une sobre rêverie d'aveugle collectif en peine mutation météorologique auprès de laquelle les premiers fabriquants d'effets de vérité ont partagé leur volonté d'orientation vers la vie difficile qui s'efface au quotidien sous la divine découverte de la faim et qui jette nos bons hommes à la poubelle comme des outres vides et d'anciens papiers gras qu'on a vu voler dans les tourbillons de printemps et qui ne portent plus maintenant de paroles à la bouche assez intéressantes pour attiser les convoitises ni même de colliers à leur cou d'un éclat à s'en retourner les poches sur un coin de zinc pour voir à qui donner les miettes d'un rêve exclu du repas de noces ou de toute la croisière et qui manque de discipline et qui tend l'interdit à la limite de l'affaissement et qui pousse la forme jusqu'au meurtre de compagnie comme une pièce décomposée veut être jouée