V : pendant que la mousson balaye les baobabs et les habitations cuites d'ossements soudés par la fibre populaire et la sueur de l'ouvrier écrasé de soleil et de plomb galvanisé comme on noie des marins dans les lacs salés du nord des continents et qu'on les laisse se diluer dans les effluves d'acides violets et les lourdes gouttelettes hydrocarbures qui s'échappent des cuves éventrées des navires de commerce qu'on a vu arriver dans un déluge d'images qui montait des abîmes pour s'échouer en cascade sur le plat des rivages carénés qui scintille à nos yeux de faïence comme des étoiles troublées par les âges et la diversité des mailles admises en nébuleuses que tissent des myriades d'amis qui s'affairent sans sourciller ni même se briser en poses et en apnées qu'il leur faudrait tenir pendant que le profil du buste de calcaire qu'on grave à leur image sur leur socle ait finit d'absorber le modèle authentique du moulage et le jus de la plèbe amassée à leur pied qui dandine sous le vent en attendant la bonne heure pour soulever son poids de terre et marcher sur le parc floral dont le tronc brisé des statues marque la nécessité d'un velours lénifiant sous l'éclairage des projecteurs et d'une nouvelle motivation d'un public de moustiques ressassés qui ne peut être avantageusement transformés qu'à coups de masse concentrée afin que l'infaillible rouage des duels familiaux cherche maintenant toute la vie de ce moment dans un décor de cinéma réduit au format des rubis ceints dans une couronne de papier qui devra permettre à l'avenir de fléchir sans se plier pour qu'un massacre témoignant de la tension environnante démantèle les mécaniques et les appareils défaussés