W : parmi les bourdons nostalgiques qu'on avait longtemps habitués à se ternir comme effacés derrière les pistils nacrés qui prenaient leur bain de lumière dans les poutrelles entremêlées des jardins suspendus et dans les riches tribunes qui offrent aux verrières des poignées rallongées de millénaires dédiés à la photosynthèse et à l'humilité face aux temples solaires dont la masse allégée par la nonchalance des planètes transporte au grès des cimes un parfum fortifié où le surnaturel programmé d'un coup d'oeil d'ingénieur côtoie l'écorce d'un agrume dans le canevas des cloisons dressées pour mordre chaque passant qui prétendra que pour trouver du monde il faut marcher longtemps à travers les rues poussiéreuses de l'été et se frayer un chemin sinueux parmi les frayeurs de l'enfance où l'ouragan de passage arpentait les grincements du plafond fissuré pendant que le héros silencieux pénétrait les lignes espionnes des tiroirs scellés à la recherche du film de sa vie comme d'une pêche que le temps aurait finit par faire mûrir avec le nombre d'années juste suffisant pour que le flâneur inconscient n'ait pas le sentiment de traverser son foin comme une ride inquiète qui flétrit la canaille sans noblesse et conduit à l'ivresse qui tire l'émiettement des requêtes vers un tissu silencieux de mensonges enchaînés dont la vertu impie use l'unité des grappes de colères qu'on sent en regain de pouvoir sur les trajectoires libres et qui frappe l'espèce juvénile avec toute la poigne de son opacité pour que les turbulences provoquées qui jonche posément l'envoûtement des gardes atteigne la beauté désirée