Z : lors de la chute des herbes folles amassées avec le soin et toute l'attention qu'on réserve au destin des princes des nations qui nourrissent le sol du sang versé des conquêtes acquises comme la passion récolte le fourrage des ardeurs débordantes et les transforme paisiblement en cataclysmes sous la pression mûrie de l'orgueil et le penchant à s'enivrer de la saveur morte des moissons sans avoir su te deviner derrière l'écran de colibris que tu mets pour te vêtir et qui masquent ta peau comme des rideaux pailletés de verres et de métaux moirés qui jettent leurs éclats d'étincelles aux yeux des meutes appréhendées comme de vagues replis de tissus qu'on sillonne du plat de la main à la surface d'un dessus de lit déserté et qu'on sent soudain se rétracter dans des mouvements de convulsions qui filtrent sous les nervures capillaires et les soubresauts résultants qui traversent le temps derrière le voile terne des reflets qui masquent à notre mémoire le visage d'une princesse anonyme qui sortait des sons de ses lèvres comme des pelles de charbon qu'on manie près du feu pour alimenter une requête et ses arguments qu'on sait aussi révoltés par le foisonnement des haines espérées qu'il en est devenu probable que le simple souhait d'avoir considéré demain comme un excès de somptuosité gratuite sera néfaste à la splendeur sobre des nocturnes décharnés