Fin : pour toucher enfin à son derme, l'aiguille recrute l'ombilic d'un texte, dérouté, qui s'avance en projet mais n'écrit rien jamais, qui chaque jour, chaque minute, se fait affranchir par une horloge, un décret ancillaire, mais ne se laisse qu'appartenir. Sous le nez levant d'une crête annoncée, le pin écumier, parasole, s'ourle de passagers. Son baiser déjoue la flèche de l'emprise et meurt comme un héros, un dernier mot à la bouche. "C'est dit, je ne chercherai plus l'arbuste aussi haut que l'image qu'il s'en fut, et de la pluie qui, nue, s'écoule et nous fait chaud, depuis la cohue, ce que j'ai cru brûlant autant que la chaux". Pionnier parmi les linges et les pâles éoliennes, le moulin progresse sans contrainte sur la plage des fusées à la rencontre d'une fosse où nidifier sa peine ; celui qu'on prend pour la couleuvre voulait vivre sagittaire, mais il n'est qu'un oiseau des plaines. La vie dans une machination, et l'existence en adjuvant, il promène sans doute son éclipse au matin dans un faubourg de lune ouvert aux quatre vents.

* Plusieurs vies? Si j'avais déjà pu en vivre une, rien qu'une vie seulement.