Consolation : l'été brosse ses ecchymoses à la canicule comme le ciel suspend aux ris d'eau ses paumes verticales. Laissez alors agir la glace à la racine du mouvement. Le temps se forge une âme aux couteaux de la pluie. Et seulement lorsque l'air tailladé au rasoir et à grands coups de dents retourne ses alvéoles et enchaîne ses entrailles droites comme des barreaux tenus sur le vide et que la pal aboutissant qui s'immisce dans le pouls traîne sa fin plus loin, ayez froid comme je l'ai à la ferveur nouvelle d'un bouquet de mémoire.